Le court métrage de la semaine

Ce court métrage vous sera proposé en avant-programme du film Rosie Davis
Photo du court métrage Toprak
 

Toprak

Onur Yagiz

En deux mots

Un film sensible à programmer sans modération !

Synopsis

Toprak, huit ans, traduit pour ses parents qui ne parlent pas français. Aujourd’hui, il accompagne ses parents à l’hôpital pour la deuxième échographie de sa mère. Il sera le premier à savoir si les jumeaux sont des frères, il l’espère.

Pour aller plus loin

Même si Onur Yagiz est né, en France, au sein d’une famille turque, et non iranienne, il y a comme du Kiarostami dans son Toprak – du prénom de son jeune héros. Ce garçon, comprenant et parlant la langue de son pays d’accueil, est amené à traduire à ses parents ce qu’un obstétricien (joué par Pierre Deladonchamps, que l’on voit de plus en plus) doit leur annoncer lors d’une échographie. À huit ans, c’est une responsabilisation incontestable, car il en va de la grossesse de sa mère, enceinte de jumeaux, donc de deux vies à venir…
Toprak aimerait bien avoir des petits frères, à l’âge où la défiance envers les filles est affirmée, et la tentation de travestir la réalité, ou la plier à ses désirs, est forte. Mais, déjà, les vicissitudes d’un âge adulte encore lointain le saisissent, pour mieux mesurer la gravité de certaines choses et agir en conséquence.
Le Scope et le noir et blanc servent d’écrin à l’épisode, faisant résonner l’universalité du motif de l’enfance confrontée au monde, de façon directe et concrète, sinon brutale. Avec une indispensable tendresse, au détour d’une séquence mère-fils d’une émouvante délicatesse.

Générique

Production Les Films Velvet
Scénario Onur Yagiz
Interprétation Eminé Meyrem, Ege Sane, Firat Celik, Pierre Deladonchamps


Durée 10’54 – Catégorie Fiction – Genre Drame – Pays France – Année 2017


Navigation de l’article