Le court métrage de la semaine

Ce court métrage vous sera proposé en avant-programme du film Roxane
Photo du court métrage Je suis une ouvrière

Je suis une ouvrière

Claudine Van Beneden, Pierre Simboiselle

Synopsis

Quatre femmes fabriquent, travaillent, soupirent, quand soudain l’une d’entre elles fait le geste qui surprend. Inspiré d’ouvrières qui ont lutté pour leurs emplois à Yssingeaux.

Pour aller plus loin

Au début de l’année 2012, une décision du Tribunal de Commerce de Lyon jetait à la rue deux cent cinquante-cinq salariées de l’usine de lingerie Lejaby d’Yssingeaux, en Haute-Loire. Un désastre économique devenu hélas monnaie courante en cette ère de désindustrialisation génératrice de drames humains. L’artiste franco-belge Claudine Van Beneden, connue pour son approche engagée au théâtre, a choisi de s’y intéresser, rendant hommage à la lutte de ces ouvrières aux emplois menacés et à l’avenir assombri.
Son film, Je suis une ouvrière, a été conçu dans le cadre du Nikon Film Festival en 2016 et contraste singulièrement avec le tout-venant de cette production. Entre chorégraphie filmique, dispositif de performance et expérimentation sonore jouant sur des onomatopées et des répétitions, ce film de cent vingt secondes redonne le respect qui leur est dû à ces victimes de la mondialisation sans visage. Et de la noblesse à un milieu ouvrier dont est issue la réalisatrice, originaire de Charleroi, et qui restitue à travers un dispositif dépouillé l’absurde dureté du travail en atelier et de ses gestes répétés à l’infini. En gros…

Générique

Production Compagnie Nosferatu
Scénario Claudine Van Beneden
Interprétation Angeline Bouille, Salomé Marquès, Barbara Galtier, Claudine Van Beneden


Durée 02’07 – Catégorie Fiction – Pays France – Année 2016


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