Le court métrage de la semaine

Ce court métrage vous sera proposé en avant-programme du film Tout ce qu’il me reste de la révolution

 

Un grand soir

Judith Davis

En deux mots

Un beau regard sur les désillusions de l’engagement politique.

Synopsis

Simon raccompagne à la porte ses vieux amis après le dîner. Sauf Claire. L’occasion de se souvenir de leur amour passé. Mais Claire a trente ans de moins que Simon.

Pour aller plus loin

Un grand soir est la première réalisation de la jeune comédienne Judith Davis, vue notamment au cinéma dans Je te mangerais de Sophie Laloy (2008), mais aussi au théâtre et à la télévision. Le titre de son film évoque les rêves révolutionnaires de générations de militants progressistes, qui culminèrent à l’époque de mai 1968, et ce sont justement des acteurs de ces temps enivrants qui sont mis en scène par la séquence d’ouverture. De vieux camarades se sont retrouvés après plusieurs années d’éclipse, le temps a filé et tout a changé, excepté le monde que le Grand soir devait justement bouleverser…

Après le départ de ses invités, Simon semble avoir une sensation mitigée de ces retrouvailles et s’en ouvre à Claire, son ancien amour. Alors resurgissent les fantômes du passé et de cette parenthèse enchantée que fut l’après-1968, réservant une surprise de taille au spectateur… Mais ce film à chute n’en est pas intrinsèquement un et il ravive surtout avec mélancolie la flamme des mouvements revendicatifs d’hier, dont l’héritage vit encore, n’en déplaise à certains hérauts de la réaction…

Générique

Production Agat films & Cie
Scénario Judith Davis Interprétation Simon Bakhoude, Dumas Claire, Claire Dumas, Geneviève Gutierrez


Durée 12’00 – Catégorie Fiction – Genre Portrait – Pays France – Année 2016


Navigation de l’article