BERMUDA
Erik Warolin
Ce court métrage vous sera proposé en avant-programme du film Zion
En deux mots
Un film réjouisssant sur les apparences avec une surprise de taille à l’issue !
Un « must » du catalogue.
Synopsis
Jonna, une jeune serveuse, est contrainte par son patron de « faire la conversation » avec le seul client de la journée. Une conversation anodine qui se transforme rapidement en quelque chose d’absurde qui pourrait changer sa vie.
Pour aller plus loin
Jonna, serveuse dans un restaurant plutôt déserté, voit son patron la contraindre d’être encore plus cordiale avec les clients. Mais pouvait-elle imaginer que la prochaine personne qui se présenterait au comptoir allait changer sa vie pour toujours ? Le réalisateur suédois Erik Warolin revisite avec malice et de façon épurée les codes du cinéma de genre pour mettre en scène un savoureux face-à-face au cours duquel la jeune femme se rendra compte que les apparences peuvent être trompeuses. En peu de plans, Jonna bascule de l’ennui quotidien le plus banal à l’intensité revigorante du moment où il s’agit de prendre un nouveau tournant. Bermuda a été présenté en compétition internationale à Clermont-Ferrand en 2019.
Générique
Production Kumpels & Friends Animation
Musique Gustav Wall
Interprétation Lola Zackow, Cilla Thorell
Durée 08’00 – Catégorie Fiction – Genre Humour noir – Pays Suède – Année 2018
CEUX QUI RESTENT AU POINT RELAIS
Yujia Wang
Ce court métrage vous sera proposé en avant-programme du film Partir un jour
En deux mots
Un tracé BD plein de charmes pour cette idylle qu’on sent naissante et une séquence hallucinante d’un rêve prémonitoire.
Synopsis
Responsable d’un point relais, Ming a un travail solitaire et répétitif. Mais il a une raison de se réjouir chaque jour.
Pour aller plus loin
Dans une ville chinoise, Ceux qui restent au point relais déploie une rêverie estivale, discrète et pudique, entre cartons empilés et gestes mécaniques. Chaque jour, Ming guette l’arrivée d’un colis particulier — ou peut-être d’un signe, d’un frisson, d’un contact. Issue de l’École de la Poudrière, la réalisatrice Yujia Wang mêle subtilement stop motion, 2D et papier découpé pour tisser un univers sensoriel où la répétition du quotidien devient le terreau fertile d’un imaginaire vibrant. Son film capte la solitude contemporaine, mais aussi la beauté fragile de ceux qui attendent — sans toujours oser s’avancer : derrière la façade monotone de la boutique, les désirs s’esquissent, les maladresses s’accumulent, et les rencontres, même fugaces, ont des allures d’échappée belle.
Générique
Production La Poudrière, École du Film d’Animation
Musique Arthur Dairaine
Interprétation Yujia Wang, YI Shen, Huifang Liu
Durée 04’31 – Catégorie Animation – Genre Comédie sentimentale – Pays France – Année 2024
CARNAVALLÉE
Aline Ahond
Ce court métrage vous sera proposé en avant-programme du film Les règles de l’art
En deux mots
De la peinture, des couleurs, du découpage, une musique douce et entêtante pour ce petit bijou regorgeant de fantaisies, de trouvailles et de poésie. Un film qui ne séduira pas que le jeune public !
Synopsis
Un char de carnaval offre une multitude de scènes variées et insolites.
Pour aller plus loin
Ballet visuel magiquement dessiné et rythmé par les instruments-jouets du compositeur Pascal Comelade, Carnavallée nous embarque dans une grande fête toute en inventivité plastique, un tourbillon de couleurs et de formes entrelacées où tout danse et se métamorphose sans cesse. Grand classique du cinéma d’animation, le film célèbre l’imaginaire et s’affirme comme une ode joyeuse à l’enfance, comme à la liberté offerte par le temps suspendu du carnaval. Aline Ahond est une cinéaste plasticienne, autrice de livres pour la jeunesse. Elle a réalisé de nombreux films d’animation et de fiction. Elle a également réalisé des films d’habillages pour Arte et collaboré avec Bertrand Mandico. Ces courts-métrages et films de commandes ont reçu de nombreux prix.
Générique
Production Gédéon films
Scénario Aline Ahond
Musique Pascal Comelade
Durée 4’28 – Catégorie Animation – Genre Conte – Pays France – Année 1998
BAISSE LES BRAS !
Frédéric Philibert
Ce court métrage vous sera proposé en avant-programme du film Jeune mères
En deux mots
Avec humour et sensibilité, un portrait touchant sur l’absence de prise en charge pour les jeunes adultes autistes.
Synopsis
Les parents de Noé répètent inlassablement cette phrase à leur fils qui a les bras en perpétuel mouvement lorsqu’il parle ou a de grandes émotions. Noé à 18 ans. Il est majeur pour la société … Mais absolument pas autonome.
Pour aller plus loin
L’émotion est au rendez-vous avec Baisse les bras. Le réalisateur Frédéric Philibert retrouve, quatorze ans plus tard, les protagonistes de son court métrage Mon petit frère de la lune, à savoir ses propres enfants : Coline et Noé, à qui il dédie ce dernier film. Une éternité familiale sépare les deux opus et les petits sont devenus grands. Noé a dix-huit ans et sa sœur est étudiante.
L’animation séduit : le trait est fin, simple et précis. Les tâches de couleurs sont vives et signifiantes, du bleu de la porte qui fascine Noé au jaune moutarde du canapé partagé. L’osmose avec la piste sonore est totale. La voix off féminine alterne entre narratrice et personnage de la mère, et le bruitage accompagne les mouvements du garçon, tout comme les différentes ambiances (maison, voiture, gare, piscine, couloir, etc.).
L’autisme a gagné plus largement l’espace public et le champ de la parole, dans la société française, avec de nombreux débats sur les moyens d’intégrer les mineurs dans les circuits scolaires. Le film y fait écho à travers les injonctions à Noé et sa famille. Il “faut” prévoir un projet de vie, et choisir entre garder l’enfant ou le placer…
Générique
Production JPL films, Vive l’Anim
Scénario Frédéric Philibert, Anne Dupoizat
Musique Jeffrey Livingston
Durée 7’13 – Catégorie Animation – Genre Portrait – Pays France – Année 2022