Le court métrage de la semaine

Ce court métrage vous sera proposé en avant-programme du film Le cas Richard Jewell
Photo du court métrage Blessure

BLESSURE

Léo Bigiaoui

En deux mots

Le Grand prix du Nikon Film Festival 2018 !

Synopsis

Le film d’une passagère de métro à la veille de Noël. Le film que vous avez peut-être déjà vécu.

Pour aller plus loin

Version à peine allongée de Je suis une blessure, film de deux minutes vingt ayant remporté le Grand prix du jury (qui était présidé par la réalisatrice et comédienne Emmanuelle Bercot), ainsi que celui du meilleur son au Nikon Film Festival 2018, ce court métrage s’inscrit dans la psyché même du Paris post-attentats. L’eau de la Seine a beau avoir coulé depuis l’indicible horreur de 2015, chacun peut à tout moment en voir resurgir le spectre, sans prévenir et en faisant monter l’angoisse en quelques secondes, sur la base d’un simple détail, dans la rue ou les transports en commun.
Durant un banal trajet en métro, une passagère est ainsi saisie d’une terreur –communicative d’un côté de l’écran à l’autre – en soupçonnant brutalement un passager porteur d’un paquet emballé de papier cadeau – Noël est imminent, nous apprend le synopsis du film – qui pourrait dissimuler de sombres desseins… La dramatisation asphyxiante des médias “mainstream” ayant conditionné de paranoïa nos esprits, même à notre insu, Blessure en dit beaucoup sur l’époque, pas forcément très glorieuse entre tentation de s’abaisser au délit de faciès et but ultime de simplement sauver sa peau.

Générique

Production Frenzy Studios
Scénario Antonin Archer, Léo Bigiaoui
Interprétation  Marie Desgranges, Dali Benssalah, Abdel Chouffri, Fahmi Guerbâa, Loris Sasso


Durée 03’00- Catégorie Fiction Genre Portrait- Pays France – Année 2018


Navigation de l’article