Le court métrage de la semaine

Ce court métrage vous sera proposé en avant-programme du film ADN

Photo du court métrage Fuck l'amour

FUCK L’AMOUR

François Zabaleta

En deux mots

Un témoignage poignant filmé en super 8 !

Synopsis

Un homme retrouve de vieux films super 8 et évoque le souvenir de ses parents morts il y a trente ans. Un souvenir qui toute sa vie l’a hanté et le hante toujours

Pour aller plus loin

À la fois écrivain, plasticien, photographe et cinéaste, François Zabaleta s’est à travers Fuck l’amour adonné à l’exercice du court métrage sur une durée très brève et en s’appuyant sur un matériau des plus intimes. Il utilise en effet des prises de vues effectuées en juillet 1977 à l’aide d’une caméra super 8, dans une petite ville ensoleillée (Briare, sur la Loire), où un drame personnel s’était joué deux jours auparavant : le père et la mère du narrateur, à qui le cinéaste prête sa voix, se sont jetés d’un pont et ont ainsi abandonné leurs enfants – celui qui raconte et sa sœur aînée –, dès lors orphelins et devenus comme handicapés sur le plan sentimental.

Comment croire à une relation amoureuse possible lorsque ses géniteurs ont préféré se donner la mort plutôt qu’affronter le vieillissement, sans tenir compte des besoins de ceux qu’ils avaient mis au monde ? Sur des plans aux cadres très soignés, l’exploration des lieux est aussi celle du paysage mental de celui qui filme, marqué à jamais par la tragédie et qui conclut en reprenant l’inscription d’un tag rencontré dans la rue : “Fuck l’amour”. On ne saura jamais si on est vraiment dans un journal intime ou une pure fiction inventant de toutes pièces son argument, mais qu’importe : une émotion intense est au rendez-vous.

Productions : Atopic;  Scénario  :François Zabaleta,   Interprétation : François Zabaleta

Durée 06’00 – Catégorie Fiction – Genre Drame – Pays France – Année 2015


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